Ma démarche
Initialement l’arbre m’a servi de guide dans mon processus de création : il évoque pour moi l’être humain. En utilisant les métaphores de la sève, de l’écorce et en puisant dans les mythologies traditionnelles, je dévide à loisir le fil qui constitue la trame de l’être, dans ses dimensions physique, psychologique ou spirituelle.
L’œuvre prend racine dans une maturation intérieure; l’énergie, comme la sève, irrigue la matière et la métamorphose. Une œuvre croît comme le travail de la nature.
Dans l’observation du végétal, des rochers, du vent, des vagues, je cherche à percevoir la « viridité » comme dit Hildegarde de Bingen : le vivant et sa force germinatrice, créatrice, qui se retrouve à tous les niveaux de la vie terrestre et divine. C’est cette contemplation que je cherche à exprimer par le trait, la peinture, la matière.
J’aime qu’une image chemine vers une autre, comme une histoire se raconte au fil des mots. L’écriture miroir que j’y utilise, apanage d’une gauchère, suggère qu’un mot peut avoir plusieurs sens selon le regard que l’on porte sur lui. Effet-miroir également par les images qui se reflètent dans l’eau.
Les séries empreintes de textile : la peau est comme une écorce. Comme l’empreinte d’un vêtement s’inscrit sur la peau, tous les évènements de nos vies demeurent dans notre mémoire corporelle et y laissent parfois des cicatrices.
Coudre et tisser, signifie réunir. Les arts du fil, dans leur complexité raffinée , sont d’une grande suggestion . En pratiquant cette discipline j’ai l’impression de me relier au grand tissu humain, formé depuis la nuit des temps à nos jours, par les sociétés rurales traditionnelles qui s’exprimait en filant, cousant, brodant, nouant….
La transparence du voile de coton utilisé en écrans superposés dans mes installations textiles est une métaphore de la mémoire, dans les structures de montagnes en 3 D la force du rocher est induite par l’opposition du plein et du vide.
Mes références artistiques : Giuseppe Penone, Anish Kapoor, T’ang Haywen, Helene
Schjerfbeck, Vermeer, Rembrandt, Bonnard, Maria Lai…….
« L’émerveillement, c’est précisément le moment oû émerge en nous une nouvelle dimension,
c’est le moment privilégié oû soudain, pour un instant, nous sommes guéris de nous- mêmes »
M.Zundel, Je et un autre, Québec.
Cliquez pour télécharger les pdf des articles.
- Presse: "Art Gazette"
- Ariane de Briey
- Voile de soi
- ENA hors les murs 6ème ateliers d'artistes
- Exposition "Brumes et givres"
- Exposition "Quand la matière devient art"
Initialement l’arbre m’a servi de guide dans mon processus de création : il évoque pour moi l’être humain. En utilisant les métaphores de la sève, de l’écorce et en puisant dans les mythologies traditionnelles, je dévide à loisir le fil qui constitue la trame de l’être, dans ses dimensions physique, psychologique ou spirituelle.
L’œuvre prend racine dans une maturation intérieure; l’énergie, comme la sève, irrigue la matière et la métamorphose. Une œuvre croît comme le travail de la nature.
Dans l’observation du végétal, des rochers, du vent, des vagues, je cherche à percevoir la « viridité » comme dit Hildegarde de Bingen : le vivant et sa force germinatrice, créatrice, qui se retrouve à tous les niveaux de la vie terrestre et divine. C’est cette contemplation que je cherche à exprimer par le trait, la peinture, la matière.
J’aime qu’une image chemine vers une autre, comme une histoire se raconte au fil des mots. L’écriture miroir que j’y utilise, apanage d’une gauchère, suggère qu’un mot peut avoir plusieurs sens selon le regard que l’on porte sur lui. Effet-miroir également par les images qui se reflètent dans l’eau.
Les séries empreintes de textile : la peau est comme une écorce. Comme l’empreinte d’un vêtement s’inscrit sur la peau, tous les évènements de nos vies demeurent dans notre mémoire corporelle et y laissent parfois des cicatrices.
Coudre et tisser, signifie réunir. Les arts du fil, dans leur complexité raffinée , sont d’une grande suggestion . En pratiquant cette discipline j’ai l’impression de me relier au grand tissu humain, formé depuis la nuit des temps à nos jours, par les sociétés rurales traditionnelles qui s’exprimait en filant, cousant, brodant, nouant….
La transparence du voile de coton utilisé en écrans superposés dans mes installations textiles est une métaphore de la mémoire, dans les structures de montagnes en 3 D la force du rocher est induite par l’opposition du plein et du vide.
Mes références artistiques : Giuseppe Penone, Anish Kapoor, T’ang Haywen, Helene
Schjerfbeck, Vermeer, Rembrandt, Bonnard, Maria Lai…….
« L’émerveillement, c’est précisément le moment oû émerge en nous une nouvelle dimension,
c’est le moment privilégié oû soudain, pour un instant, nous sommes guéris de nous- mêmes »
M.Zundel, Je et un autre, Québec.
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- Presse: "Art Gazette"
- Ariane de Briey
- Voile de soi
- ENA hors les murs 6ème ateliers d'artistes
- Exposition "Brumes et givres"
- Exposition "Quand la matière devient art"